Le projet cible prioritairement les écoles et les enseignants intéressés par la technologie et l’observation de la biodiversité, de la 5ème primaire à la 2ème secondaire.Cependant, les associations actives dans le domaine de la nature ou des technologies et touchant des publics similaires sont également invitées à se joindre au projet !
Les inscriptions pour l'année scolaire 2018-2019 sont CLÔTUREES.
Il est possible de vous inscrire sur notre liste d'attente via le formulaire de contact. Vous serez contacté en priorité en cas de désistement.
Merci de votre compréhension
Nous vous invitons à réfléchir à l’emplacement de votre nichoir et à prendre connaissance de ces différentes contraintes techniques :
Vous pouvez également prendre connaissance des manuels d’installation et d’utilisation de la caméra et d’encodage des données, téléchargeables ci-dessous.
Manuel d'utilisation de la caméra
Manuel d'utilisation du site internet et d'encodage des données d'observation
XperiBIRD.be est un projet éducatif en sciences citoyennes initié par l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique et Google.org en 2016.
Des nichoirs, équipés d’une caméra contrôlée par un nano-ordinateur, sont distribués gratuitement aux écoles primaires et secondaires à travers toute la Belgique, permettant ainsi aux classes de suivre, en catimini, la nidification d’un couple de mésanges.
XperiBIRD.be est projet éducatif qui vise à éveiller l’intérêt des jeunes pour les Sciences, la protection de la biodiversité et les Technologies. Les écoliers sont familiarisés avec les techniques de récolte de données scientifiques, à leur encodage et à leur partage via internet. Grâce à leur engagement au sein de ce projet de sciences participatives, un véritable réseau d’observation de la nidification des mésanges à travers toute la Belgique a été mis sur pieds ! Les données scientifiques récoltées via XperiBIRD.be serviront à divers études scientifiques menées par le département d’ornithologie de l’Institut royal des Sciences naturelles (https://www.naturalsciences.be/fr/science/template/2526).
XperiBIRD.be veut également favoriser l'enseignement des STEM : sciences, technologie, ingénierie et mathématiques. La caméra installée dans le nichoir, bien que très simple d’installation et d’utilisation est intégralement programmable et permet aux professeurs compétents de développer les connaissances de leurs élèves dans le domaine des nouvelles technologies, du code, etc. Les participants sont également familiarisés et guidés dans l’utilisation d’outils web afin d’encoder leurs observations et interagir au sein de la communauté XperiBIRD.be, via la publication de blogs notamment.
Plusieurs activités liées à l’enseignement des STEM sont proposées aux enseignants dans l’Almanach XperiBIRD.be. Ce document peut être téléchargé ici: http://xperibird.be/uploads/ckfinder/files/Almanach/Almanach%20XperiBIRD_be_Kit%20%C3%A0%20travers%20les%20Saisons_2019.pdf
Le projet vise les écoles et les acteurs du paysage éducatif et / ou environnemental belge qui souhaitent éveiller des enfants de la 5ième primaire à la 2ième secondaire à la technologie et à l’observation de la biodiversité. Aussi les nichoirs ne sont-ils pas distribués auprès des particuliers.
Si vous êtes une école ou un acteur du paysage éducatif belge et l’expérience XperiBIRD.be et que vous avez pris connaissance des contraintes techniques d’installation du nichoir, alors il ne vous reste plus qu’à nous contacter via le formulaire de contact!
Si les participations sont clôturées pour cette année scolaire, vous avez la possibilité de vous inscrire à tout moment pour l'année scolaire suivante. En complétant le formulaire de contact vous serez mis sur notre liste d’attente. Vous serez alors recontacté en début d’année scolaire si un kit d’observation peut vous être attribué.
Pour des raisons évidentes de suivi, il est indispensable d’introduire votre demande de participation via le formulaire de contact, seuls ces formulaires seront pris en compte lors de l’établissement de notre liste d’attente – merci de votre compréhension.
Oui, l’ensemble du matériel est fourni gratuitement (sauf l’ordinateur et le câble Ethernet long qui sert à relier la caméra placée dans le nichoir et l’adaptateur POE (voir la rubrique « Pratiquement »). Le kit d’observation reste à disposition de l’école tant qu’elle s’engage à l’utiliser et à le valoriser au sein de ses classes et en partageant les données d’observation via le site internet.
Les sciences participatives, ou sciences citoyennes sont des programmes de recherche associant des scientifiques et une participation « citoyenne » d'amateurs volontaires. Elles se sont notamment développées dans le domaine naturaliste, permettant à des non-professionnels de contribuer aux avancées en matière de connaissance et d'inventaires.
Le document « Green Paper on Citizen Science: Citizen Science for Europe » les décrit dans ces termes :
« ... des activités de recherche scientifique auxquelles des citoyens contribuent activement par un effort intellectuel ou par l'apport de connaissances pertinentes, d'outils ou de ressources. Les participants fournissent des données et des lieux de recherche, soulèvent de nouvelles questions; ils collaborent avec les chercheurs à la création d'une nouvelle culture scientifique. Tout en effectuant des activités à la fois intéressantes et utiles, ces chercheurs bénévoles acquièrent de nouvelles connaissances et compétences, ainsi qu'une meilleure compréhension du travail scientifique. Ces pratiques en réseau, ouvertes et transdisciplinaires, améliorent les interactions science-société-politique et favorisent une recherche plus démocratique, où la prise de décision se fonde sur les résultats des recherches. »
Sources: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_citoyennes
Green Paper on Citizen Science: Citizen Science for Europe - Towards a better society of empowered citizens and enhanced research, Socientize consortium, 2013 (lien vers le PDF).
Les sciences participatives, ou sciences citoyennes sont des programmes de recherche associant des scientifiques et une participation « citoyenne » d'amateurs volontaires. Elles se sont notamment développées dans le domaine naturaliste, permettant à des non-professionnels de contribuer aux avancées en matière de connaissance et d'inventaires.
Le domaine des sciences citoyennes est actuellement en plein essor en Belgique et dans le monde. Et les perspectives dans le domaine sont prometteuses, car ces projets permettent une vraie situation win-win entre les instituts de recherche et les citoyens, alors que ces entités sont trop souvent disjointes. D’un côté, le scientifique est concrètement supporté dans ses recherches, le plus souvent en terme de récolte ou de traitement de données. De l’autre, le citoyen à l’occasion de s’essayer à la science et à la démarche scientifique, tout en bénéficiant d’une relation et d’un rôle privilégiés au sein d’un projet qui a du sens pour lui. En effet, même si souvent les projets de sciences citoyennes sont à l’initiative de la communauté scientifique, par son biais, des projets citoyens peuvent recevoir le support et l’expertise de scientifiques dans des domaines qui leur tient à cœur. On pensera notamment aux projets visant à mesurer la qualité de l’air ou du sol.
Par exemple : https://www.bruxselair.org/agir/
XperiBIRD.be est une initiative du muséum des sciences naturelles de Belgique et de Google.org. Le projet est associé au camion des Sciences XperiLAB.be et divers partenariats permettent sa mise en œuvre : Les Amis de l’Institut, DG (Die Deutschsprachige Gemeinschaft), Solvay, et la Fondation Entreprise-Institut. Nos fournisseurs : Naturebytes pour les caméras et Citeco pour les nichoirs en bois.
XperiLAB.be est un laboratoire itinérant qui sillonne toute la Belgique chaque année et a été conçu dans le but de promouvoir l’intérêt porté aux sciences parmi les élèves de la fin du primaire au début du secondaire. Toutes les informations sur le concept et l’inscription à la tournée XperiLAB.be se trouve sur le site : www.xperilab.be
Les écoles inscrites à la tournée XperiLAB.be peuvent recevoir leur nichoir XperiBIRD.be lors du passage du camion, mais nous mettons également en place un dispositif de distribution pour les écoles et les acteurs du paysage éducatif et/ou environnemental belge en dehors de cette tournée.
Malgré qu’ils aient été assemblés avec soin par Naturebytes et Citeco, il se peut que l’un ou l’autre élément vienne à manquer dans votre kit XperiBIRD.be, nous nous en excusons !
Voici les différents éléments composant la caméra.
Il vous est conseillé de la remplacer par quelque chose d’équivalent afin d’assurer l’étanchéité du boitier ou de nous contacter et nous vous l’enverrons par la poste dans les plus brefs délais.
Ces vis peuvent être facilement trouvées dans le commerce pour une somme modique, il vous en faut 8. Nous pouvons également vous les envoyer par la poste sur demande.
Le câble Ethernet long n’est plus fourni dans les kits pour des raisons logistiques. Il vous faut donc vous procurer un câble de la longueur adéquate, en tenant compte de l’emplacement de votre nichoir. Vous en trouverez facilement dans les magasins d’informatique (MédiaMarkt, FNAC, etc.) ou sur internet (Amazon,…) pour des prix allant de 10 à 30 euros en fonction de la taille. Veillez à ne pas dépasser les 50m de câble, au-delà de cette taille les données ne transitent plus correctement.
En effet, nous avons arrêté de fournir systématiquement la multiprise Ethernet. La caméra fonctionnant en local (sans internet), vous pouvez débrancher le câble Ethernet reliant votre ordinateur au réseau et utiliser ce port pour brancher le POE adaptateur. Cela vous permet de visionner les images et de décharger les photos / vidéos sur votre ordinateur. Ensuite, vous pouvez vous rebrancher au réseau internet et aller sur le site pour publier les données / écrire une page de blog.
Cependant, si vous souhaitez tout de même utiliser une multiprise Ethernet, vous en trouverez facilement dans les magasins d’informatique ou vous pouvez demander à ce que nous vous l’envoyions par la poste, il reste encore quelques exemplaires en stock.
NON, le dispositif fonctionne en Local, c’est-à-dire sans qu’aucune connexion internet (WiFi ou Ethernet) ne soit nécessaire. Les images enregistrées sur la carte mémoire du boitier caméra peuvent être visionnées et téléchargées via votre ordinateur simplement en branchant ce dernier au dispositif. Cependant, si vous souhaitez entrer vos données d’observation, partager vos photos et vidéos ou écrire une page de votre blog, vous aurez alors besoin d’une connexion internet afin d’accéder au site www.xperibird.be.
La caméra fonctionnant en local (sans internet), vous pouvez débrancher le câble Ethernet reliant votre ordinateur au réseau et utiliser ce port pour brancher le POE adaptateur. Cela vous permet de visionner les images et de décharger les photos / vidéos sur votre ordinateur. Ensuite, vous pouvez vous rebrancher au réseau internet et aller sur le site pour publier les données / écrire une page de blog.
Si vous le souhaitez, vous pouvez également utiliser une multiprise Ethernet, que vous en trouverez facilement dans les magasins d’informatique.
La camera ne doit pas être connectée en permanence à l’ordinateur. Il faut cependant que la caméra située dans le nichoir soit connectée à l’adaptateur (voyez le schéma suivant : http://xperibird.be/fr/participer#pratiquement), et que celui-ci soit branché dans une prise de courant, pour que la caméra fonctionne. Le système ne doit pas nécessairement être connectée à l’ordinateur en permanence, car le boitier caméra contient une carte mémoire sur laquelle sont enregistrés les images / films. Et vous avez accès à ces images (download) lorsque vous y branchez un ordinateur (qui ne doit pas nécessairement être connecté à internet). Le câble Ethernet qui relie le nichoir à l’adaptateur (de longueur variable, max. 50m) doit donc, lui, être branché pour que les images soient prises dans le nichoir. Mais on peut imaginer qu’il ne soit branché que durant la journée (si le câble doit passer par une fenêtre ouverte par exemple …), vous « raterez » peut-être quelques observations, mais vous devriez être tout à fait capable de suivre la nidification.
Voici quelques instructions pour tenter de résoudre le problème :
Ensuite, réaliser le branchement des câbles Ethernet (adaptateur POE/Ordinateur et camera/POE) PUIS, ENSUITE, brancher la prise de courant du POE. Taper « http://xperibird.local/html/ » (pas avec www.) dans votre navigateur (vous pouvez tester Google Chrome ou Mozilla Firefox par exemple). Il faut parfois 4 à 5 minutes avant que l’interface n’apparaisse (rafraichissez la page après 2 – 3 minutes pour ré-effectuer un test).
Si cela ne fonctionne pas, voici quelques pistes :
Lorsque vous connectez votre caméra à votre ordinateur, seule la petite diode rouge s’allume sur la plaquette Raspberry Pi ? Normalement, par défaut, vous devriez voir une diode rouge allumée en continu et juste à côté une diode verte qui clignote par intermittence. Cette dernière indique que le software est en activité. Si le software n’est pas en activité alors que vous avez correctement effectué les branchements, c’est qu’il y a un problème avec la carte SD. Vérifiez que celle-ci est bien insérée dans son support (sortez-la et réinsérez-la). Si le problème persiste, contactez-nous, nous vous enverrons une nouvelle carte SD par la poste.
À la fin de l’hiver vous pouvez (ré)installer la caméra dans le nichoir et sélectionner le mode « détection de mouvements » en appuyant sur le bouton avec les 4 flèches. Ainsi, une photo sera prise à chaque fois qu’il y aura du mouvement dans le nichoir (une visite de mésange, espérons!). C’est idéal pour repérer la venue d’oiseaux au début de la saison.
Ensuite, lorsque les oiseaux semblent avoir choisi votre nichoir pour s’installer et que la nichée est en cours, il vaut mieux ne pas continuer à utiliser le mode détection de mouvements, à moins que vous ne téléchargiez très régulièrement les images prises, au risque de voir votre carte mémoire se remplir jusqu’à saturation, et entrainer de nombreux bugs. Vous préférez peut-être alors déclencher la prise d’une photo à intervalle de temps régulier (vous pouvez définir vous-même l’intervalle de temps entre chaque photo) grâce au mode « Timelapse ». Voyez le tutoriel dans la section « Documentation » pour savoir comment paramétrer la caméra en mode « Timelapse ». Mais, le plus excitant est évidemment de « surveiller » vos mésanges plusieurs fois par semaine en visionnant directement ce qui se passe en live dans le nichoir. Sur le moment, vous pourrez capturer quelques photos ou vidéos en cliquant sur les boutons correspondants.
Sachez que tant que l’adaptateur POE est branché dans la prise de courant les images sont enregistrées dans la carte mémoire (SD) de la caméra, il n’est donc pas nécessaire que votre PC soit branché continuellement au dispositif pour que les images soient prises, mais bien que l’adaptateur POE soit alimenté en courant. Lorsque vous branchez votre PC via le câble Ethernet du POE vous pouvez alors accéder aux images qui ont été prises pendant votre « absence » et vider la carte mémoire pour éviter qu’elle ne soit pleine.
Voici quelques recommandations pour le placement du nichoir :
- Le nichoir s’installe idéalement pendant l’automne ou l’hiver, car les oiseaux commencent à rechercher un abri tôt dans la saison.
- Privilégiez un espace dégagé, pour que les oiseaux puissent s’assurer de l’absence de prédateur avant de s’en approcher.
- La hauteur idéale d’installation se situe entre 2.5 et 5 mètres de haut.
- Choisissez un endroit abrité du vent. Et évitez que la face du nichoir soit trop exposée aux intempéries (évitez les orientations nord, et nord-ouest).
- Ne posez pas le nichoir sur une branche ou à proximité immédiate de buissons, car les prédateurs tel que les chats pourraient alors y avoir accès.
Le perchoir n’est pas utilisé par les oiseaux, et sa présence augmente les risques que le nichoir ne soit visité par des prédateurs qui en feraient usage pour entrer dans le nid.
Selon l’ornithologue en chef du muséum à partir du moment où le nichoir est à plus de 2m du sol, les mésanges ne seront pas regardantes sur la hauteur à laquelle il est placé (3, 5 ou 10 m de haut) !
Les mésanges et autres oiseaux des jardins sont territoriales, elles empêcheront toute autre nichée de s’installer à environ 10 m de leur nid, afin d’assurer qu’il y aura assez de ressources pour nourrir leurs jeunes au printemps. Il est donc déconseillé d’installer plusieurs nichoirs (destinés aux mêmes espèces cibles) dans un périmètre de moins de 10m.
Vous pouvez enduire l’extérieur du nichoir avec de l’huile de lin pour le protéger. Evitez toute forme de produits chimiques qui repousseraient les oiseaux (ex : huile de vidange, essence de térébenthine, etc.). Il est inutile de traiter l’intérieur du nichoir.
La peinture n'est conseillée que si :
Ces trous servent d’aération et de ventilation en cas de forte chaleur.
Le trou d’envol (l’entrée du nichoir) peut être légèrement poncé si vous constatez des risques que les oiseaux ne se blessent en y passant, mais les planches du nichoir ne doivent pas être rabotées, car les oiseaux s’agrippent plus facilement sur des planches rugueuses.
Oui, à la fin de la saison ou au début de l’automne, nettoyez le nichoir en enlevant l’ancien nid. Prenez soin de porter des gants pour enlever le nid car il peut abriter des parasites. Vous pouvez aussi le nettoyer avec un peu d’eau javellisée. Profitez-en pour vérifier la présence d’œufs non éclos, et indiquez cette information dans votre formulaire d’encodage des observations, ou, si il est déjà clôturé définitivement, contactez nous via info@xperibird.be pour nous signaler cette observation.
Ne pas déposer le nichoir sur une branche ou à proximité de buissons desquels écureuils ou chats pourraient sauter sur le toit du nichoir.
Si malgré cette mesure vous constatez de la prédation sur votre nichoir XperiBIRD.be, il est possible de protéger ce dernier :
Il est possible de fixer un plaque métallique au niveau de l’entrée. Contactez nous et nous vous fourniront le matériel adéquat.
Il est possible d’entourer le tronc / le piquet d’un dispositif l’empêchant de monter. Plusieurs idées, relativement faciles à mettre en place, sont proposées sur le site : http://www.nichoirs.net/page8.html.
Le projet XperiBIRD.be est destiné en priorité aux écoles ou association à but éducatif. Nous ne fournissons donc pas de nichoirs aux particuliers. Si vous désirez vous en procurez un de votre côté, il est possible de contactez notre fournisseur via leur site internet naturebytes.org.
Les boitiers XperiBIRD.be contiennent un caméra contrôlée par un Raspberry Pi (lien). Le Raspberry Pi est un nano-ordinateur, pas plus grand qu’une carte de crédit. Conçu à la base par un concepteur de jeux vidéo, il a pour but d’encourager tout un chacun à se lancer dans l’apprentissage de la programmation informatique. La simplification extrême de Raspberry Pi (il s’agit d’une carte mère nue, sans boitier, clavier, écran, ni alimentation) offre deux avantages : diminuer son coût de production et permettre d’utiliser des matériaux de récupération pour le construire.
Dans notre cas, la plaquette Raspberry Pi permet de contrôler la caméra embarquée dans le nichoir. En modifiant quelques paramètres il est possible de régler le comportement de la caméra : fréquence de prises de vues des photos, durée des enregistrements, contraste, déclenchement de la caméra lors des mouvements dans le nichoir. Plus d’infos sur www.raspberrypi.org.
Dans le manuel (en anglais) «Paramétrer la caméra » vous trouverez la liste des paramètres qui peuvent être modifiés sur votre caméra XperiBIRD.be. Il est possible de réinitialiser ces paramètres (en cliquant sur « Restore ») si vous faites une erreur en les changeant.
Les manuels sont disponibles en téléchargement lorsque vous êtes identifiés sur le site internet ici : http://xperibird.be/fr/compte/documentation
Le boitier XperiBIRD.be est équipé d’une petite lampe LED infra-rouge. Cette LED infra-rouge permet d’augmenter légèrement la quantité de lumière visible par la caméra dans le nichoir. Sur l’image de la caméra vous verrez donc un tache centrale plus claire qui correspond à la zone d’action de la LED. Cette lumière est détectable par la caméra mais n’est pas visible à l’œil nu. La quantité de lumière émise par cette LED est faible et ne permet pas de voir les couleurs (la nuit) dans le nichoir.
En journée, par temps lumineux, et si l’orientation du nichoir et les paramètres de la caméra le permettent, on pourra obtenir une image en couleur de bonne qualité. Pour cela, n’hésitez pas à jouer avec les paramètres de la caméra dans la rubrique « Camera Settings ». Si vous faites une erreur, les paramètres par défaut sont à chaque fois indiqués afin que vous puissiez revenir à la configuration de base. Le manuel «Paramétrer la caméra » (en anglais) donne une description précise de tous les paramètres de la caméra qui peuvent être modifiés.
Il suffit de cliquer sur le bouton « vidéo » pour lancer l’enregistrement d’un film. Pour arrêter l’enregistrement, cliquez à nouveau sur le bouton « vidéo ». Les photos et les vidéos sont visibles dans la galerie, sous les boutons de commande de la caméra.
Le bouton « pause » permet d’arrêter le flux d’image à un moment précis. L’image n’est en revanche pas enregistrée. Lorsque vous arrêtez le mode pause, le flux d’images reprend en temps réel.
Le mode « détection de mouvements » permet à la caméra de détecter automatiquement les mouvement dans le nichoir. La caméra prendra automatiquement une photo à chaque fois qu’une mésange entre dans le nichoir, ou qu’un mouvement significatif est détecté. Les photos sont enregistrées dans la galerie. Ce mode est utile en début de saison lorsque les mésanges ne sont pas encore installées dans le nichoir. Il vous suffit de l’enclencher (bouton avec les 4 flèches) et de surveiller régulièrement la galerie pour savoir si des oiseaux sont entrés dans le nichoir. Pour accéder aux réglages, enclenchez le mode « détection de mouvements » et cliquez sur l’onglet « réglages de la caméra ».
Le mode « Time Lapse » permet de programmer la caméra de façon à ce qu’elle prenne automatiquement des photos à un intervalle de temps régulier. Si vous n’êtes pas en mesure de surveiller votre nichoir tous les jours (lors des vacances scolaires par exemple) il peut être utile d’enclencher ce mode. Attention toutefois à définir un intervalle de temps suffisamment long entre 2 prises de vues, pour éviter que la carte mémoire de la caméra n’arrive à saturation ! Pour modifier l’intervalle de temps entre les prises de photo, enclencher le mode « Time Lapse » puis cliquer sur l’onglet « réglages de la caméra ». L’intervalle de temps (en seconde) s’affiche à cet endroit. Lors du choix de votre intervalle de temps, prenez en compte la durée de votre absence, et n’oubliez pas que la caméra ne peut stocker qu’un nombre limité de photos. Vous trouverez un tutoriel « Timelapse » dans la section « Documentation » de votre compte d’utilisateur sur le site internet.
La carte SD de la caméra contient le logiciel qui permet le fonctionnement et le contrôle de celle-ci, il est parfaitement normal que la mémoire soit en partie remplie (+/-60%).
Pour télecharger les photos / vidéos prises et libérer de la mémoire sur votre carte SD, suivez le tutoriel suivant : Tutoriel vider la carte SD
ATTENTION ; lorsque vous approchez de la limite supérieur de stockage (+/- 85%), il se peut qu'il ne soit plus possible de libérer de l'espace sur votre carte mémoire de manière classique, il vous faudra alors suivre le tutoriel suivant, qui, grâce à l'installation de deux petits logiciels, permet de supprimer les images manuellement ainsi que les fichiers de type "logs" qui peuvent s'avérer volumineux.
Tutoriel vider la carte SD manuellement et supprimer les logs (en anglais seulement pour l'instant).
Attention ! Le lien pour télécharger PuTTY a changé : vous pourrez le trouver sur https://the.earth.li/~sgtatham/putty/latest/w64/putty-64bit-0.73-installer.msi .
Par défaut, la caméra est réglée sur l'heure GMT.
Mais si vous souhaitez changer l'heure et la date indiquée par votre caméra, suivez le manuel suivant : Manuel réglage de l'heure
Si vous rencontrez des difficultés, contactez nous via info@xperibird.be. Attention ! Le lien pour télécharger PuTTY a changé : vous pourrez le trouver sur https://the.earth.li/~sgtatham/putty/latest/w64/putty-64bit-0.73-installer.msi .
Par défaut, le texte « XPERIBIRD » s’affiche sur le flux d’images et donc sur les photos et vidéos que vous prenez, ainsi que la date et l’heure. En cliquant sur l’onglet « réglages de la caméra » vous accédez au champ « Annotation » ou vous pouvez modifier ce texte. N’hésitez pas à ajouter par exemple le nom de votre école ou association. Prenez garde de ne pas modifier le code attenant à votre texte (type %Y.%M.%D.) car c’est lui qui permet que la date et l’heure soit indiquées sur vos clichés. De plus amples explications sont données dans le tutoriel « Timelapse » disponible en téléchargement dans la section « Documentation » de votre compte d’utilisateur sur le site internet.
Il est possible de modifier certains paramètres de votre caméra afin d’améliorer ou de personnaliser les images prises.
Suivez le manuel suivant.
Pour les plus experts d’entre vous, d’autres paramètres, plus avancés, sont détaillées (en anglais) dans le manuel suivant : XperiBIRD.be Advanced Parameters (En).
Pour que les élèves puissent suivre la vie des mésanges quand ils veulent, où ils veulent, une diffusion en direct est une bonne solution. Nous présentons comment configurer OBS Studio et YouTube pour un livestream de mésanges sur le tutoriel « Démarrer une diffusion en direct sur YouTube »
Il peut être très utile de pouvoir accéder au nichoir d'où que l'on soit et quand on veut : un accès à distance à l'ordinateur connecté au RaspberryPi pourra vous dépanner. C'est ce qu'on vous explique sur le tutoriel « Accéder à distance à l’ordinateur XperiBIRD.be ».
Le trou d’envol et le type de nichoirs distribués vise principalement les mésanges bleue et charbonnière, qui sont des hôtes privilégiés des nichoirs. Les mésanges noire, boréale, huppée ou nonette, moins courantes et plus exigeantes, pourraient pourtant également être observées. D’autres passereaux tel que les moineaux friquet ou domestique et la sittelle torchepot ne sont pas à exclure non plus. Consultez la rubrique "Les visiteurs de nos nichoirs" pour en savoir plus.
Oui, bien sûr ! Même si les mésanges bleue et charbonnière sont les espèces cibles du projet XperiBIRD.be, le fait que le nichoir soit utilisé par d’autres espèces d’oiseaux est une information toute à fait intéressante ! Ces nichées plus « exotiques » seront justement de bons indicateurs quant à la présence de ces espèces dans la zone, et de leurs préférences en termes de nidification.
Il est donc essentiel que les données d’observation de chaque nichoir soit encodées ! Que le nichoir soit resté vide ou qu’il ait été occupé par un couple de mésanges ou d’autres passereaux . Et ce afin que les interprétations faites par les ornithologues soient les plus proches possible de la réalité.
Les deux espèces les plus susceptibles de s’installer dans votre nichoir XperiBIRD.be sont la Mésange charbonnière et la Mésange bleue, mais, comment faire pour les différencier à coup sûr ?
Le bleu vif de la calotte (dessus de la tête) de la mésange bleue vous permettra de la distinguer de sa cousine charbonnière (dont la calotte est d’un noir.. charbon !). Basez-vous donc préférentiellement sur cet élément pour l’identifier, car, pour le reste, la couleur du dos et du ventre, la joue blanche et la cravate noire qui barre son torse peuvent aisément être confondue avec ceux de la Mésange charbonnière.
Si la couleur rendue à l’écran par la caméra embarquée dans le nichoir ne vous parait pas de qualité suffisante que pour différencier l’espèce à coup sûr, vous pouvez tenter d’observer un aller-retour des adultes à l’extérieur du nichoir avec votre classe. Et si vous uploadez une photo prise par votre caméra dans le nichoir dans la section correspondante (espèce nicheuse), les ornithologues du muséum pourront facilement confirmer votre identification. N’hésitez pas à nous consulter, en envoyant une photo par e-mail à info@xperibird.be, nous serons ravis de vous aider !
Jouez à ce petit quiz pour devenir un expert et être capable de différencier en un éclair la Mésange bleue de la Mésange charbonnière : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc7HIVHlbd8I01TNsdwZbYDEnZpfxfWCPjrhwOY_6SE0YkuHw/viewform
Les nichoirs XperiBIRD.be ne seront pas nécessairement occupés par un couple de mésanges bleue ou charbonnière, de plus, votre mangeoire ou les environnements immédiats du nichoir accueilleront probablement d’autres espèces d’oiseaux ! Natagora, une association de la protection de la Nature, donne de précieux conseils pour reconnaitre les principales espèces d’oiseaux des jardins : https://oiseaux.natagora.be/fr/reconnaitre-les-oiseaux.
Chaque année, au début du mois de février Natagora organise un grand recensement des oiseaux des jardins intitulée « Devine qui vient manger au jardin », l’occasion de participer avec vos élèves à un autre projet de sciences participatives en faveur de la protection de la biodiversité ! Plus d’infos ici : https://oiseaux.natagora.be/
Pour certaines espèces d’oiseaux, c’est un peu la crise du logement : elles ne trouvent plus suffisamment de sites de nidification naturels. Pour cause, les nouvelles techniques agricoles ou de gestion des espaces naturels (moins de friches, de haies ou de vieux arbres laissés sur pied). Les nouvelles méthodes de constructions et rénovation des bâtiments laissent également moins d’anfractuosités, de cavité ou d’accès à des sites de nidification. Les mésanges et moineaux, cavernicoles, cherchent à construire leur nid dans de petites cavités, et ils fréquenteront volontiers les nichoirs comme substitut si celui-ci est installé dans un environnement accueillant.
Vous avez installé votre nichoir dans le courant de l’hiver, en suivant les conseils d’installation, mais le nichoir ne semble pas intéresser les oiseaux qui vivent aux alentours ? … Vous aurez peut-être plus de chance l’année prochaine ! Si la chance ne vous a pas souri en avril/mai, sachez que certains oiseaux réalisent une deuxième nichée dans le courant du mois de mai/juin… Patience donc !
Attention, cette information – le fait que le nichoir ait été installé, mais pas occupé – est une donnée essentielle pour les ornithologues ! N’oubliez donc pas de remplir un formulaire d’observation en y cochant la case « le nichoir est resté vide » et de clôturer définitivement ce formulaire à la fin de l’année scolaire.
Certains conseils permettent de rendre l’environnement immédiat du nichoir plus accueillant afin d’augmenter vos chances de voir votre nichoir XperiBIRD.be abriter une nichée. En prenant des mesures afin de favoriser la biodiversité par exemple : planter des arbres et arbustes d’espèces indigènes, faire pousser une prairie fleurie ou des petites fruitiers, réaliser un compost, etc.
Vous trouverez certaines pistes via les liens suivants :
Elle est printanière, principalement d’avril à juin. Certaines espèces, quand les conditions sont bonnes, peuvent avoir deux nichées par an.
Tout d’abord, les individus doivent s’établir sur un territoire, et protéger ce dernier face aux autres prétendants. Cela se fait généralement en automne, les jeunes nés sur place étant souvent prioritaires. Quelques individus ne prendront possession de leur territoire qu’à la fin de l’hiver, bouchant les trous laissés par les mésanges mortes durant l’automne-hiver.
Les modalités de formation des couples de mésanges est encore mal connu, mais ils semblent se former dans les groupes hivernaux de mésanges, parfois même avant qu’un territoire ne soit conquis. C’est le mâle qui est à l’initiative de la formation du couple, si la femelle l’accepte, il pourra la suivre dans tous ses déplacements, l’accompagnant même dans sa cavité nocturne avant de rejoindre la sienne. Les chants nuptiaux peuvent retentir à partir de la fin janvier, mais se feront plus réguliers après la mi-février. Les manifestation de parades nuptiales commencent vers la mi-février ou le début du mois de mars. Le mâle effectue alors des vols lents, en se laissant glisser dans la direction du futur nid. Le couple peuvent aussi monter verticalement dans le ciel dans un vol qui les emmène à plusieurs dizaines de mètres de haut. D’autres parades, tel que des manifestation du mâle (relevant les plumes de la nuque, ou effectuant une petite danse) auront lieu sur les branches à proximité du nid. Des offrandes de nourriture sont faites par le mâle à la femelle à partir du début de la ponte, cette dernière quémandant en vibrant des ailes et relevant la queue.
Source : Les mésanges – Guide Delachaux et Niestlé, Georges Olioso (2017)
Les mésanges sont cavernicoles, c’est-à-dire qu’elles construisent leur nid dans une cavité (naturelle ou artificielle). Il est composé en majorité de mousse, ainsi que de divers matériaux tel que les feuilles, herbes et mousses et est garni de poils et de plumes. Chez les mésanges, la femelle construit seule le nid tandis que le mâle chante avec la plus belle des tonalités pour l'accompagner dans sa besogne.
Espèces |
Nombre d’œufs par ponte moyenne (mini-max) |
Nombre de pontes par an |
---|---|---|
Mésange bleue |
8 à 13 (2 - 18) |
1 |
Mésange charbonnière |
8 à 16 (3 - 18) |
1-2 |
Sitelle torchepot |
6 à 8 (5-12) |
1 |
Moineau domestique |
3 à 5 (2-7) |
2 |
Le développement de l’embryon, au sein de l’œuf, demande une source de chaleur qui sera fournie par le ou les parents lors de la couvaison. Cette période du développement de l’embryon s’appelle l’incubation. La chaleur émane du dessous du corps, qui est en contact avec les œufs lorsque l’adulte se couche sur sa ponte. Pour favoriser l’échange de chaleur, cette zone est dépourvue de plumes durant cette période de l’année. On nomme cette zone nue la « plaque incubatrice ».
Les passereaux pondent en moyenne un œuf par jour et l’incubation (la couvaison) ne démarre pas tant que la ponte n’est pas complète. En effet, le développement de l’oisillon dans l’œuf ne se fait que lorsqu’une température adéquate est atteinte, aussi, tant que les œufs pondus ne sont pas couvés par les parents, leur développement ne débute pas. En démarrant l’incubation seulement à la fin de la ponte la différence « d’âge » entre le premier et le dernier œuf éclos est réduite.
L’oiseau couveur quitte parfois le nid afin de s’alimenter, de déféquer ou faire sa toilette, c’est normal !
Si la météo est moins clémente l’adulte devra passer plus de temps à l’extérieur pour pouvoir se nourrir, et il y a alors un risque que les œufs viennent à se refroidir et que les embryons en meurent. Même si vous observez ce genre de situation, n’intervenez surtout pas : les adultes pourraient abandonner définitivement leurs œufs s’ils sont dérangés.
Parmi les œufs pondus, on remarque régulièrement qu’un certain nombre d’entre eux n’éclosent. Il se peut qu’ils n’aient pas été fécondés, ou que les jeunes qu’ils referment présentent des problèmes génétiques / de développement. Lors de la couvaison, l’assiduité de la mère est aussi essentielle : si les œufs sont mal couvés et subissent le froid, il est fort probable qu’ils n’éclosent jamais. Les œufs peuvent aussi être la proie de certains prédateurs (tel que les écureuils).
Parmi les oiseaux, on distingue deux stratégies d’adaptation : les nidifuges et les nidicoles.
Les jeunes oiseaux nidifuges quittent le nid dès l’éclosion ou quelques heures après, mais ne s’en éloigne guère avant de savoir voler. C’est le cas des grues, des foulques ou des poules par exemple. Les petits accompagnent leurs parents dès que leur duvet est sec et recherchent leur nourriture par eux même. Chez les oiseaux nidicoles par contre, les jeunes sont nus et aveugles à l’éclosion et restent au nid, nourris par leurs parents, jusqu’à l’envol. Les mésanges, ainsi que les rapaces tel que les faucons, font partie des espèces nidicoles.
Cette notion utilisée en écologie défini la capacité d’un individu à se reproduire. Elle peut être mesurée par le nombre de descendants qui atteignent la maturité sexuelle par exemple. On peut exprimer par exemple le succès reproducteur comme le ratio entre le nombre d’œufs pondus et le nombre de jeunes qui atteignent l’envol, ou l’âge d’un an.
C’est un « sac fécal », une membrane de mucus, blanchâtre, qui contient les matières fécales des oisillons. De cette façon, les déjections des oisillons peuvent être plus facilement évacués du nid par les adultes.
Le taux de mortalité dans les premières étapes de la vie chez les mésanges est assez élevé : voyez plutôt !
Par exemple, chez la Mésange bleue, le taux de survie annuelle n’est que de 38%, ce qui veut dire que sur 100 œufs pondus, seuls 38 donneront un jeune qui atteindra l’âge d’un an. Chez la mésange charbonnière, seul 13% atteignent l’âge d’un an, et par la suite, 49% des adultes meurent chaque année !
Mais qu’est ce qui peut expliquer des taux de mortalité si élevés ?
Parmi les œufs pondus, on remarque régulièrement qu’un certain nombre d’entre eux n’éclosent. Il se peut qu’ils n’aient pas été fécondés, ou que les jeunes qu’ils referment présentent des problèmes génétiques / de développement. Lors de la couvaison, l’assiduité de la mère est aussi essentielle : si les œufs sont mal couvés et subissent le froid, il est fort probable qu’ils n’éclosent jamais. Les œufs peuvent aussi être la proie de certains prédateurs (tel que les écureuils).
Après avoir franchi avec succès l’étape de l’éclosion, les oisillons ne sont pas encore sortis d’affaire : ils peuvent également être la proie de prédateurs, mais également succomber d’une maladie, de parasitisme, subir un climat trop extrême (froid ou chaud), etc. Il se peut aussi qu’une partie (ou l’ensemble) de la couvée n’arrive pas jusqu’à l’envol si les adultes ne peuvent assurer le nourrissage suffisant de tous leurs jeunes. Si les adultes ne peuvent pas rapporter suffisamment de chenilles dans le nid, la loi du plus fort règne alors ! De plus, si l’un des parents vient à mourir, la couvée sera le plus souvent vouée à l’échec, un adulte ne suffisant pas à assouvir tous ces becs affamés.
Après l’envol, les jeunes mésanges n’auront pas la vie facile, et le taux de mortalité est alors très élevé. Il faut apprendre à trouver sa nourriture, en évitant les dangers : prédateurs, vitres, etc. Et l’hiver approche déjà … Mais ça c’est une autre histoire !
Même si le nichoir offre des conditions idéales pour la réussite de la nichée et qu’il a été idéalement placé, il peut arriver qu’un ou plusieurs oisillons meurent avant l'envol. Surtout, ne vous sentez pas coupable! Il existe de nombreuses causes possibles de mortalité des jeunes oiseaux au nid (oisillons et parfois adultes) et beaucoup sont imprévisibles :
N’agissez en aucun cas ! Laissez faire la Nature et reportez vos observations via votre compte utilisateur.
En moyenne, les mésanges vivent environ 2 ans. Chez ces espèces, le taux de mortalité est très élevé la première année. Il semble que ce soit dans la période directement après l’envol que les mésanges sont les plus vulnérables.
Cependant, même si la durée moyenne de vie est brève, on enregistre cependant des records de longévité assez impressionnant pour ces oiseaux de petite taille (en effet, dans la plupart des cas, plus un oiseau est grand, plus il vivra longtemps). Aussi, en Europe, le record de longévité chez la Mésange charbonnière est de plus de 15ans, et chez la Mésange bleue de plus de 14ans et demi. C’est le développement du baguage des oiseaux qui permet d’obtenir de telles informations.
Les chats présents dans les jardins ou les milieux ruraux / urbains que fréquentent également les mésanges sont de grands consommateurs de passereaux et représentent une des menaces les plus forte pour les mésanges. Mais d’autres espèces telles que l’épervier (un rapace spécialisé dans la chasse des oiseaux de petite taille), le pic ou l’écureuil (qui s’en prend aux œufs ou aux jeunes à peine éclos) sont également un danger pour les passereaux, qui doivent donc continuellement être sur le qui-vive !
Dans les causes probables d’extinction chez les mésanges l’utilisation extensive de certains pesticides agricoles est mis en cause. Ces produits peuvent soit toucher directement l’individu exposé, qui en meurt. Soit, ils induisent la diminution significative du nombre de proies disponibles, ce qui peut provoquer l’abandon de la ponte ou de la nichée par les adultes. Ces deux raisons peuvent aussi expliquer le fort taux de mortalité chez les jeunes directement après l’envol.
Certaines cavités artificielles sont de vrais pièges pour les oiseaux, qui peuvent y entrer, mais ne plus en ressortir, c’est le cas notamment de certains poteaux électriques sur le réseau français : ouverts sur le haut, ces cavités attirent les passereaux cavernicoles (mais aussi des petits rongeurs), mais les jeunes ne pourront pas en sortir le moment venu. Des campagnes d’obstructions sont organisées par divers associations de protection de la nature.
https://www.aspas-nature.org/wp-content/uploads/Poteaux.creux-ASPAS-web.pdf
Les surfaces vitrées sont aussi de réels pièges pour les oiseaux, surtout si de grandes surfaces vitrées (baies vitrées, buildings) sont présentes sur les routes migratoires utilisées par certaines espèces. En milieu urbain, les mésanges charbonnières et bleues font partie des espèces les plus fréquemment touchées.
L’impact des changements climatiques en cours est beaucoup plus difficile à évaluer car ils résultent de la corrélations de nombreuses variables (température, précipitations, taille de l’aire de répartition de l’espèce, abondance des proies, etc.). Mais, les mésanges dépendant des chenilles pour nourrir leurs jeunes, les changements globaux actuels peuvent avoir un effet important sur la quantité et la période de disponibilité de ces proies or, si l’éclosion des jeunes a lieu trop tôt ou trop tard ou si trop peu de larves sont disponibles, c’est toute la couvée qui risque de mourir de faim. Les données collectées dans le cadre du projet XperiBIRD.be serviront aux scientifiques pour étudier ces espèces, indicatrices de l’état de l’environnement.
Pour que les jeunes de votre nichoir soient bagués, il vous faudra envoyer un e-mail à info@xperibird.be dès que l’éclosion des œufs commencera dans votre nichoir. Le baguage des jeunes mésanges se fait 8 à 10 jours après l’éclosion. Quand nous aurons été informés, nous préviendrons un bagueur de votre région, et, si celui-ci à l’occasion de venir baguer la couvée, il prendra contact avec vous. La période étant très chargée pour eux, nous vous remercions d’ores et déjà de votre compréhension si cela devait ne pas être possible.
Le baguage est un outil de surveillance et d’observation des populations d’oiseaux sauvages. Le but principal est de pouvoir connaitre les zones d’hivernage et les routes de migration des oiseaux, et de suivre l’évolution de ces zones, suite à la dégradations des milieux naturels et aux changements climatiques par exemple. Il s’agit également de mieux comprendre les stratégies de migration. A quel moment partir ? Quelle direction choisir ? Où aller ? Où s’arrêter en route pour reconstituer ses réserves d’énergie ? Quand repartir vers les sites de nidification ? Il s’est également complété avec l’étude de la démographie. Quels sont les causes de mortalité ? Sont-elles différentes selon les régions, selon les années ? Certains couples produisent-ils plus de jeunes que d’autres ? Est-ce lié aux caractéristiques des adultes ou plutôt de la région, ou de la combinaison des deux ?
Enfin, le baguage permet aussi de réaliser divers prélèvements qui permettent d’étudier la circulation de pathogènes, les concentrations en polluants (métaux lourds, pesticides), les relations génétiques (stratégies de reproduction, taxonomie, hybrides).
Le baguage des oiseaux est essentiellement réalisé par des collaborateurs volontaires. Ceux-ci sont certifiés par l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB) afin d’assurer la haute qualité des données récoltées. Pour plus d’informations consultez la page de BeBirds, le centre belge de baguage: http://odnature.naturalsciences.be/bebirds/fr/
Sur le site de BeBirds, le centre belge de bagage, qui a pour objectif principal de participer à développer la connaissance utile à la conservation de la Nature et en particulier à la conservation des populations d’oiseaux.
Il existe une application géographique en ligne qui permet à chacun de visualiser les déplacements des oiseaux bagués en Belgique ainsi que des oiseaux bagués à l’étranger et repris par après en Belgique. Les cartes produites peuvent être librement utilisées moyennant mention de l’adresse du site et de la date d’accès.
https://odnature.naturalsciences.be/bebirds/fr/ring-recoveries
Les données de base sont par ailleurs accessibles à des fins d’étude et de gestion sur demande.
En janvier dernier nous avons appris qu’une jeune mésange charbonnière, baguée dans un nichoir XperiBIRD.be le 9 mai 2018, avait été contrôlée par un bagueur le 1er novembre dernier, soit 5 mois et 23 jours après. Il s’agit d’un jeune mâle, qui a été vu à Wetteren, à proximité de l’école dans laquelle sa fratrie avait été élevée (Scheppersinstituut Wetteren).
Voilà un bel exemple du rôle du baguage : il permet de collecter des informations sur la survie (et donc l’âge) des oiseaux et d’évaluer leurs déplacements. Mais pour cela, il faut avoir la chance de recapturer ou de réobserver un oiseau qui a été bagué !
En baguant un grand nombre d’oiseaux et ensuite en signalant l’observation d’un oiseau bagué, qui pourra être identifié avec certitude grâce au code unique inscrit sur sa bague, les ornithologues accumulent des données qui permettent d’avoir une image de plus en plus précise de la démographie des différentes espèces. En effet, Le suivi individuel par le baguage est une des méthode les plus adaptées et efficace pour réaliser le suivi de la démographie et des stratégies de déplacement (locaux ou migratoires) des oiseaux sauvages. Aussi, les scientifiques peuvent surveiller ces populations, afin d’assurer la restauration des populations en déclin, et pour éviter de nouveaux déclins, et tirer, à temps, la sonnette d'alarme.
Nourrir les oiseaux ne doit se faire qu’en période de grand froid, quand leur ressources habituelles (insectes, fruits) se font rares ou sont cachés par la neige.
Vous pouvez installer une mangeoire de votre jardin dès l’apparition de période de gel prolongée, lors d’épisodes neigeux ou lors de longues périodes de précipitations. Il convient d’être parfaitement régulier lorsqu’on nourrit les oiseaux, car ceux-ci vont rapidement prendre l’habitude de venir se nourrir à votre mangeoire et peuvent parfois parcourir de longues distances pour la rejoindre. Si ils trouvent une mangeoire vide, ils risquent de ne pas avoir assez de réserves énergétiques pour trouver des ressources ailleurs.
Vous pouvez remplir votre mangeoire de mélange de graines que vous trouverez dans le commerce ou que vous composerez vous-même. Les blocs de graisses sont également très utile. Pensez aussi à ajouter un petit abreuvoir pour que les oiseaux puisse se désaltérer.
N’oubliez pas de nettoyer la mangeoire régulièrement, car les graines mouillées deviennent rapidement impropres à la consommation.
Cessez le nourrissage dès le retour des beaux jours.
Si vous voulez aller plus loin, l’idéal est d’aménager votre jardin ou l’espace autour de votre nichoir pour que celui-ci puisse offrir de la nourriture aux oiseaux toute l’année ! Privilégiez les plantes indigènes, essayer de varier le plus possible les espèces présentes. Une plus grande diversité de plantes fourniront des graines et des fruits, et attirera une grande abondance d’insectes pour les oiseaux.
Les scientifiques qui travaillent sur des données collectées par des citoyens seront particulièrement attentifs aux irrégularités dans ces dernières. Il existe par ailleurs des moyens de vérifications. Dans le cas des données XperiBIRD.be, ils peuvent s’aider des photos / vidéos qui auraient été rajoutées au formulaire d’encodage par les classes participants. Mais c’est aussi le cas sur des sites comme www.observations.be, où les données de recensement d’une espèce sont d’abord vérifiées et validées par des experts avant d’être publiées sur le site internet et ajoutées à la base de données.
Les sciences participatives, ou sciences citoyennes sont des programmes de recherche associant des scientifiques et une participation « citoyenne » d'amateurs volontaires. Elles se sont notamment développées dans le domaine naturaliste, permettant à des non-professionnels de contribuer aux avancées en matière de connaissance et d'inventaires.
Le document « Green Paper on Citizen Science: Citizen Science for Europe » les décrit dans ces termes :
« ... des activités de recherche scientifique auxquelles des citoyens contribuent activement par un effort intellectuel ou par l'apport de connaissances pertinentes, d'outils ou de ressources. Les participants fournissent des données et des lieux de recherche, soulèvent de nouvelles questions; ils collaborent avec les chercheurs à la création d'une nouvelle culture scientifique. Tout en effectuant des activités à la fois intéressantes et utiles, ces chercheurs bénévoles acquièrent de nouvelles connaissances et compétences, ainsi qu'une meilleure compréhension du travail scientifique. Ces pratiques en réseau, ouvertes et transdisciplinaires, améliorent les interactions science-société-politique et favorisent une recherche plus démocratique, où la prise de décision se fonde sur les résultats des recherches. »
Sources: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_citoyennes
Green Paper on Citizen Science: Citizen Science for Europe - Towards a better society of empowered citizens and enhanced research, Socientize consortium, 2013 (lien vers le PDF).
Les sciences participatives, ou sciences citoyennes sont des programmes de recherche associant des scientifiques et une participation « citoyenne » d'amateurs volontaires. Elles se sont notamment développées dans le domaine naturaliste, permettant à des non-professionnels de contribuer aux avancées en matière de connaissance et d'inventaires.
Le domaine des sciences citoyennes est actuellement en plein essor en Belgique et dans le monde. Et les perspectives dans le domaine sont prometteuses, car ces projets permettent une vraie situation win-win entre les instituts de recherche et les citoyens, alors que ces entités sont trop souvent disjointes. D’un côté, le scientifique est concrètement supporté dans ses recherches, le plus souvent en terme de récolte ou de traitement de données. De l’autre, le citoyen à l’occasion de s’essayer à la science et à la démarche scientifique, tout en bénéficiant d’une relation et d’un rôle privilégiés au sein d’un projet qui a du sens pour lui. En effet, même si souvent les projets de sciences citoyennes sont à l’initiative de la communauté scientifique, par son biais, des projets citoyens peuvent recevoir le support et l’expertise de scientifiques dans des domaines qui leur tient à cœur. On pensera notamment aux projets visant à mesurer la qualité de l’air ou du sol.
Par exemple : https://www.bruxselair.org/agir/
XperiBIRD.be est un projet de sciences participatives puisque ce sont des citoyens volontaires qui récoltent les données du projet en observent les nids et encodant leurs observations sur le site internet.
Le nombre de projets faisant appel aux citoyens, encore anecdotique il y a quelques années, a tendance à augmenter partout dans le monde. En Belgique on peut citer les projets suivants :
Chez nos voisins néerlandais, le projet "Beleef de Lente" de l'association Vogelbescherming Nederland permet de suivre en live, via webcam, différentes espèces nicheuses : Martin pêcheur, Cigogne blanche, Héron cendré et ... Mésanges ! Le site est très complet et offre de nombreux quizz : https://www.vogelbescherming.nl/beleefdelente
Dans le monde, on peut citer en exemple le projet américain « NestWatch ». NestWatch est un programme national de surveillance de la biologie reproductive des oiseaux. Des milliers d’amateurs et de professionnels observent la nidification de dizaines d’espèces d’oiseaux partout au travers des Etats-Unis. Le projet vise à répondre aux questions suivantes : quand à lieu la reproduction ? Quel est le nombre d'œufs pondus, le nombre d'éclosions et le nombre de nouveau-nés survivants ? Les données récoltées permettent d’étudier l'état actuel des populations d'oiseaux nicheurs et leur évolution au fil du temps, en prenant en compte le changement climatique, la dégradation et de la perte de l'habitat, de l'expansion des zones urbaines et l'introduction de plantes non indigènes.
Plus d’informations : http://nestwatch.org/
Le projet XPeriBIRD.be permet de récolter les données suivantes : à quel moment à lieu la reproduction des mésanges ? Combien d’œufs sont pondus, combien éclosent, combien de nouveau-nés survivent ? Les données relatives à l’environnement (emplacement du nichoir, hauteur, type de milieux) sont encodées également.
Les données récoltées seront analysées par notre équipe de scientifiques de l’institut des sciences naturelles.
Toutes ces données nous permettent d’étudier le succès reproducteur des espèces concernées et de suivre leurs habitudes de nidification sur plusieurs années. La répartition des nichoirs partout en Belgique dans des milieux différents permettra aussi de comparer les données récoltées en fonction du climat de la richesse de l’environnement aux alentours du nichoir.
Dans tous les cas, vous ne devez encodez que les données que vous avez réellement observées ! Si par exemple vous n’avez pas surveillé le nichoir pendant quelques jours et que soudainement vous observez 6 œufs dans votre nichoir, indiquez la date de votre observation dans le formulaire, à l’emplacement « 6 œufs ». Il en va de même pour le nombre d’œufs éclos. N’indiquez que vos réelles observations.
La première étape pour les scientifiques est de bien définir le protocole de récolte des données. Il faut que les instructions transmises aux participants soient le plus clair possible pour éviter que des erreurs d’encodage ne se glissent dans le formulaire que les écoles remplissent. Ensuite, les instructions générales des pratiques scientifiques sont rappelées : « ne pas encoder de données que l’on n’a pas observées », «observer un sens critique », « confronter ses résultats à la réalité », etc. et les professeurs sont invités à les suivre scrupuleusement. Les élèves et leurs professeurs peuvent également contacter l’équipe XperiBIRD.be en cas de doute. Finalement, les photos et vidéos encodées à certaines étapes clef du formulaire d’encodage de données permettent de valider certaines informations. L’équipe d’XperiBIRD.be sera particulièrement attentive aux encodages qui « sortent de la norme ».
Non. L’espace de connexion et d’encodage des données est réservé aux écoles et aux particuliers détenteurs d’un nichoir connecté.
Si vous voulez visionnez les photos et les vidéos prises dans les nichoirs partout en Belgique, vous pouvez le faire via l’onglet « Suivi des nids » (carte interactive) ou via le blog.
Et, même sans Login, il est possible d’interagir sur le blog, en commentant les posts publiés. Après approbation par le webmaster, votre commentaire apparaîtra sur le fil d’actualité du post concerné.
En cas de problème de connexion, contactez le support informatique via le formulaire qui se trouve sous la page de connexion.
Avant de pouvoir partager vos images (photos ou vidéos) captées par la caméra, il vous faut les télécharger depuis la carte SD de la caméra vers votre ordinateur.
Deux options s’offrent à vous :
Dans les deux cas, ces images seront alors accessibles à tous les visiteurs du site internet et pourront être utilisées par la team XperiBIRD.be pour diffusion par e-mail, via les réseaux sociaux, etc.
Oui, elles sont présentées par date chronologique, toutes écoles confondues, dans la section « Médias » du site internet (http://xperibird.be/fr/medias) ou, si elles ont été partagées via la publication d’un post sur le blog, il suffit de sélectionner l’école de votre choix pour accéder à toutes les photos / vidéos uploadées par cette école dans le blog (http://xperibird.be/fr/blog).
Oui, il suffit pour cela de sélectionner l’école de votre choix via la carte interactive (page « suivi des nichées »), et de sélectionner l’option « Blog » (http://xperibird.be/fr/blog)
Ou, dans la section Blog, de taper une partie du nom de l’école voulue dans la barre de recherche en haut au centre de la page (http://xperibird.be/fr/blog).
Contactez-nous via le formulaire de contact qui se trouve dans l’onglet « Contact » (en haut à droite de la barre du Menu), nous vous recontacterons dans les plus brefs délais.
Si vous avez une question urgente par rapport à votre nichoir ou l’encodage des données, contactez-nous directement via info@xperibird.be.